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Rushes

22 août 2009

KOMODO, de Michael Lantieri (2000).

Comme tous les ans, le jeune Patrick Connally retourne sur une ile vaguement paradisiaque que ses parents (qui font sûrement un chouette métier) partagent avec une compagnie de forage pétrolière. Malheureusement, ce soir-là, tout ne se passe pas comme d'habitude. Alors que Patrick, qui souffre d'un manque évident de Playstation 3, est sorti dans la brousse chasser le lézard à la ficelle (véridique), ses parents, et son chien aussi, sont pris à parti par des indigènes vindicatifs venus là réclamer leur part du gâteau.

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Un indigène, en vrai. Dans le film, ils sont de moins bonne humeur.

Après la mort de ses parents, Patrick sombre. Jusqu'à ce qu'une psy qui se la joue un peu, mais qui joue très mal, en fait, ne vienne le trouver pour lui proposer un deal d'enfer: elle le ramène dans l'ile maudite, et lui, il lui raconte ses rêves.

jill21
La psy, mortelle, auprès de qui je viens de commencer une thérapie.

Patrick accepte le deal et, faute de PS3, retourne sur l'ile.
Une fois sur place, les choses dérapent. Comme disait John Lennon, la vie, c'est ce qui arrive quand on a prévu quelque chose. C'est la vie, quoi.
Malmenés par les indigènes toujours en rogne et qui bloquent LA route de l'ile avec leurs piquets de grève, nos héros (Patrick, sa bombasse de psy, un type ramassé dans un champ et un autre type + un type mort) trouvent refuge dans une buanderie (!) mais, vite !, il faut en sortir car la suite du film se passe dehors avec un gros hélicoptère et c'est bientôt la fin, d'ailleurs, tu ferais bien de remettre la main sur le ticket du parking, on va encore chercher la bagnole pendant des plombes.
Soudain, tout s'éclaire. L'un des bonshommes est biologiste et il explique à la psy que les varans de Komodo supportent en fait très mal la hausse du prix du baril, et que tout ça, c'est la faute à la compagnie pétrolière dont tu peux parier qu'elle se fait un max de thunes en polluant la rivière.
À la fin du film, je me suis fait un cassoulet en boite.

B O N U S (comme dans les DVD)
On sait maintenant que Casimir est bel et bien un varan de Komodo, et non pas un type dans un costume vert. Merci, Komodo.

komodo

Et à la demande générale, une dernière photo de la psy la plus cool et la plus hot du monde ! Yeah, babe !!

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Comme quoi...

ED

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22 août 2009

ÉDITO N°0


À la demande générale, et après des années d’un exil volontaire dans le but avoué de marquer sa profonde désapprobation du paysage cinématographique contemporain, RUSHES, le plus engagé des fanzines occidentaux revient, sous une forme électronique, et il n’est pas moins énervé qu'à l'époque !

Une seule ligne de conduite : l’intolérance. Un seul credo : la haine du cinéma et de la plupart de nos contemporains. Nous faisons nôtre cette impitoyable définition des États-Unis par feu le grand Hunter S. Thompson : « une nation de cochons dirigée par un porc », et nous l’élargissons au monde entier. Tous pourris !

Sauf toi, lecteur. Bien entendu. Pour toi, nous sortons de l’oubli, pour toi, nous affûtons nos plumes de nouveau, et pour toi, nous allons parler de cinéma. Pour lui régler son compte, lui rendre la monnaie de son ticket à 10 euros, lui remettre les idées en place. Et toujours gratuitement, tu noteras. RUSHES, c’est tout pour nous. Chef, la même chose !


Non. En vrai, nous serons méchants, mais pas que.


SOMMAIRE SEPT. 09:


- Le film de monstres: Komodo, de Michael Lantieri.

 

 


Evelyn Dead.

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